Une aubaine française

Bonjour,

En ce dimanche de Pâques, c’est d’une poule aux œufs d’or dont je propose de vous entretenir : l’épargne salariale made in France. Un havre de paix sociale et fiscale qui permet de doubler, au bas mot, l’efficience financière des primes versées aux salariés.

Bien entendu, l’utilisation des dispositifs d’épargne salariale doit s’inscrire dans une stratégie patrimoniale d’ensemble. Nous expliquons tout cela dans ce nouvel article :

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Bien que les marchés financiers se soient quelque peu apaisés ces derniers jours, les annonces de l’administration Trump entretiennent un climat d’incertitude, tant sur le plan géopolitique (Russie-Ukraine, Israël-Iran) qu’en matière de barrières douanières (Chine, UE, UK).

En cédant à son tropisme de deal maker, Donald Trump nourrit une instabilité mortifère pour l’investissement privé, qui valorise avant tout la visibilité de long terme et la pondération de l’action publique.

Nous restons par conséquent très prudents sur nos portefeuilles d’investissement. Ce conservatisme ne nous a cependant pas empêché d’intégrer en début d’année à notre portefeuille de rendement une société qui vient d’annoncer sa 110ème augmentation de dividende trimestriel consécutive : $O ( ▲ 0.84% ) .

Sur les marchés obligataires, la divergence entre les marchés américains et européens se confirme. Les bons du Trésor américains à 10 ans finissent la semaine à 4,33 % vs. des emprunts d’État français (TEC 10) à 3,27 %. Dans le même temps, la Fed annonçait le maintien de ses taux directeurs tandis que la BCE abaissait les siens de 25 points de base.

Donald Trump menace ouvertement de démettre Jerome Powell de ses fonctions de Président de la Fed. Son mandat court néanmoins jusqu’en mai 2026 et il semble que le POTUS n’ait pas de bases juridiques sérieuses pour précipiter cette échéance.

L’or, lui, prend acte du débasement accéléré des grandes devises et finit la semaine au-dessus de 3.300 $ l’once. Nous ne regrettons pas d’en avoir une saine louche dans notre portefeuille de capitalisation.

De retour en France, le gouvernement, ayant tout juste entériné le renoncement à toute économie de dépenses publiques dans la loi de finances 2025, se paye de mots en promettant un virage de bonne gestion pour le budget 2026 qu’il présentera à l’automne, sans dessiner aucune piste sérieuse d’économie. Au regard de l’instabilité induite par la composition actuelle de l’Assemblée Nationale, il est difficile de croire - même en ce dimanche de Pâques - en la résurrection d’une orthodoxie budgétaire enterrée il y a 50 ans. Je ne demande qu’à être mis en tort dans les mois qui viennent.

Séverine Piot-Deval est de retour pour vous synthétiser la semaine des marchés actions.

En vous souhaitant un agréable dimanche.