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Bonjour,

Jeudi, Donald Trump et Keir Starmer annonçaient un accord commercial que l’on peut résumer comme suit :

  • Automobile (15 % des exportations britanniques vers les États-Unis) : droits de douane abaissés de 27,5 % à 10 % pour un quota de 100.000 véhicules par an (vs 2,5 % pré-libération).

  • Pharmaceutique (35 % des exportations britanniques) : le Royaume-Uni bénéficiera d’un statut privilégié dans l’application des mesures douanières qui seront annoncées dans les prochains jours pour ce secteur (sans plus de précisions).

  • Maintien de droits de douane par défaut de 10 % sur les autres exportations britanniques.

  • Réduction des droits de douane appliqués par le Royaume-Uni aux produits importés des États-Unis, de 5,1 % en moyenne à 1,8 %.

Ce premier accord envoie plusieurs signaux importants pour les négociations à venir avec la Chine et l’Union Européenne :

  • Les alliances historiques n’empêcheront pas Donald Trump d’imposer des conditions asymétriques lorsque le rapport de force le lui permet.

  • Les droits de douane de 10 % seront la norme pour les pays « coopératifs ».

  • Des quotas seront imposés sur les produits concurrençant directement l’industrie américaine (ex. automobile), au-delà desquels des droits de douane supérieurs seront appliqués.

  • À chaque fois que cela est possible, Donald Trump cherchera à obtenir l’abaissement des droits de douane applicables aux exportations américaines - fussent-ils déjà inférieurs à 10 % - ainsi que des barrières normatives.

Quelques réflexions pour conclure sur ce thème :

  • Les stratégies de compétitivité menées en Asie et en Allemagne ont engendré depuis 25 ans une concentration des moyens de production à leur avantage, au prix d’un endettement public et privé croissant aux États-Unis et en Europe ex-Allemagne. Pour diverses raisons (statut de réserve du dollar, monnaie unique européenne et pilotage politique du cours du yuan), les évolutions de cours de change qui auraient permis de réguler ce phénomène n’ont pu intervenir.

  • Prolongé bien au-delà du raisonnable, ce processus a fini par fracturer nos sociétés, entraînant une paupérisation des classes populaires à laquelle Donald Trump doit en grande partie son élection : si l’on peut regretter la brutalité de sa méthode, on ne peut lui reprocher de se préoccuper de cette question.

  • Le déficit commercial des États-Unis vis-à-vis de la Chine ne peut réalistement se résorber que par une réduction drastique des exportations chinoises. Car dans le sens retour, on imagine mal Xi Jinping accepter de devenir dépendant des États-Unis pour son approvisionnement en énergie ou en produits agricoles.

  • Aux États-Unis comme en Europe, nos déficits commerciaux béants sont aussi le reflet de nos habitudes de (sur)consommation. Les résorber passerait par une cure de désintoxication allant de la fast fashion aux smartphones dernier cri. Il n’est pas sûr que la popularité de Donald Trump résiste très longtemps à une telle potion.

  • Enfin, un rééquilibrage de la balance commerciale entraînerait inévitablement un assèchement des flux de réinvestissement du reste du monde vers les États-Unis qui nécessiterait d’être compensé par une hausse de l’épargne américaine, aujourd’hui à un niveau très bas.

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Je partageais mercredi le plateau des Experts de l’immo avec Charles Marinakis, Président de Century 21. Nous y avons exposé nos visions respectives du marché immobilier en cette période chahutée.

Lors de son audition par les Commissions des finances et des affaires sociales du Sénat au sujet de l’équilibre des systèmes de retraite, Pierre Moscovici a balayé d’un revers de la main les travaux de Jean-Pascal Beaufret - auxquels nous avons souvent fait référence dans ces colonnes - qui mettent en lumière les surcotisations et autres mécanismes de subvention par lesquels l’État masque la réalité des déficits des régimes de retraite de la fonction publique et autres régimes spéciaux. À défaut de proposer une contre-argumentation digne de ce nom, M. Moscovici dénonce une « croisade obsessionnelle et égocentrée ».

Lorsque le Président de l’institution garante de la sincérité des comptes publics lui-même choisit de s’enfoncer la tête dans le sable, le conclave des retraites est une coûteuse perte de temps.

Et comme chaque semaine, Séverine Piot-Deval nous propose son télégramme sur les marchés actions.

En vous souhaitant un agréable dimanche.